Depuis trois ans, la campagne inter-associative Frontexit dénonce l'incompatibilité de l'agence Frontex avec le respect des droits fondamentaux. La création d'un nouveau corps européen de garde-frontières en lieu et place de Frontex, validée par le Parlement européen le 6 juillet dernier, marque une étape supplémentaire dans la guerre menée par l’Union européenne (UE) contre les migrants et les réfugiés.
Le 5 juillet 2016, Frontexit a participé à une manifestation organisée par le Collectif pour une autre politique migratoire contre l'adoption par le Parlement européen du règlement créant une nouvelle agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes. Etaient également présents à cet événement quelques députés européens opposés à ce texte. Voici quelques photos.
Mercredi 6 juillet, le Parlement européen, en séance plénière, entérinera le remplacement de Frontex par un corps européen de garde-frontières et de garde-côtes. Cette nouvelle agence sera en fait une version renforcée de l’agence Frontex, dotée de plus de pouvoirs, mais toujours sans contrôle indépendant de ses agissements, voire des violations des droits durant ses opérations.